Brina Svit est née à Ljubljana en Slovénie. Ses premiers romans sont traduits du slovène aux Editions Gallimard dans la collection "Du monde entier". Une nuit à Reykjavik est son cinquième livre écrit en français.
Elle sonne à la porte de sa sœur, attend longuement qu’on lui ouvre. Nastia, la cinquantaine bien entamée, ' la Parisienne ' comme l’appelle sa sœur, est de retour à Ljubljana. Si elle est là, c’est pour des raisons sentimentales : elle ne peut pas rester dans la même ville que celui qui vient de la quitter brusquement, du jour au lendemain.
La voilà donc dans Ljubljana, en pleine pandémie, alors qu’un puissant mouvement de protestation anime les rues de la capitale slovène. Au bout de quelques jours, elle trouve un appartement à louer, trop grand pour elle, mais peu importe. .
C’est l’arrivée de Tobias, installé dans la chambre à côté de la sienne, qui va tout changer. Ce jeune journaliste belge est venu faire un long reportage sur la contestation citoyenne, dont il admire la force et la créativité. Quelque chose naît entre eux : un dialogue, une attention à l’autre, le sentiment d’une vraie rencontre. À ses côtés, Nastia découvre une Ljubljana bien différente de celle, socialiste et yougoslave, de son enfance et de sa jeunesse, et pose un autre regard sur le mouvement de protestation, sur la façon de se révolter aujourd’hui. Car c’est de cela que parle ce roman : de la révolte intime et collective.
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